#106 Revue – Noël Victorien de Salt City

L’hiver touche bientôt à sa fin (enfin, j’espère !) mais je vous invite à revenir avec moi quelques mois en arrière, à la douce époque des fêtes de fin d’année.

Aujourd’hui, je vous parle sur ce blog de Noël Victorien de Salt City, une bougie parfumée dont la marque précise qu’elle contient « orange, clou de girofle, cannelle, muscade et vanille ». Cette création recherchée m’a séduite à froid, où je respire l’orange, les épices et une très légère note piquante rafraîchissante presque mentholée, qu’il faut sans doute plutôt attribuer au clou de girofle.

Je possède Noël Victorien au format cire, que Lucie a déjà expérimenté avec Glaçage au Sucre Vanillé et dont la longévité s’est avérée extrêmement décevante. Ce parfum enchanteur à froid va-t-il relever le défi et s’imposer comme une réussite dans mon brûleur ?

Premier bon point : la rapidité de la diffusion. Les effluves chaleureux de Noël Victorien ont empli ma pièce en dix minutes chrono.

Deuxième bon point : la puissance de cette fragrance. Elle envoie du très lourd ! Avec Noël Victorien, pas besoin d’inspirer à plein nez pour réussir à percevoir une odeur : son parfum s’impose et on ne sent que ça. Elle est idéale pour les grandes pièces mais si elle charmera ceux qui raffolent des odeurs fortes, elle déplaira à ceux qui ne recherchent qu’un voile discret.

Troisième bon point : l’odeur en elle-même. Je trouve qu’en chauffant, ce parfum se révèle assez différent d’à froid mais il n’en est que plus réussi à mon nez. Il s’agit d’une orange très parfumée confite dans les épices et étonnamment fraîche. Je suis conquise par ses effluves chaleureux, très emblématiques de Noël et de ses marchés regorgeant de stands gourmands.

L’orange/cannelle est une alliance classique, très utilisée dans le domaine de la bougie parfumée. Si je n’avais pas aimé l’Orange-Cannelle d’Alcante, je trouve ce Noël Victorien absolument parfait grâce à ses nombreuses notes qui se mêlent harmonieusement.

Parlons de la durée de vie de cette cire, puisque c’est le sujet qui fâche chez Salt City. Je l’ai brûlée quatre fois, en la laissant allumée environ une heure à chaque fois. Si elle a perdu en puissance au fil des flambées – ce qui est tout à fait normal – c’est au quatrième brûlage qu’elle s’est véritablement essoufflée. Sa longévité ne casse donc pas trois pattes à un canard mais elle est moins mauvaise que celle de Glaçage au Sucre Vanillé.

Que pensez-vous de Noël Victorien de Salt City ? Si vous la possédez en jarre, que vaut-elle ?

Clara

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